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Carlo Acutis une vie lumineuse habitée par Dieu.




Carlo Acutis

une vie lumineuse habitée par Dieu.


En 15 ans, Carlo Acutis a parcouru un chemin de foi joyeuse marchant à la rencontre du Seigneur et a atteint la sainteté dont il disait à ses amis : « la sainteté n’est pas une collection de vertus, la sainteté consiste à cheminer en présence de Dieu à être toujours parfaits, et vivre avec Jésus. »

Une enfance simple

Né le 3 mai 1991 à Londres, où ses parents résidaient, pour des raisons professionnelles, le petit Carlo est baptisé quelques jours plus tard. Ses parents croyants, mais non pratiquants, élèvent leur petit garçon dans la religion catholique avec des valeurs qui formeront sa conscience, lui permettant de discerner ce qui est vraiment important et essentiel dans la vie. Sa maman disait : « Si dès l’enfance on ne forme pas la volonté, si la volonté n’est pas entraînée à choisir le bien, les jeunes deviennent une proie facile pour le démon ». Quelques mois après sa naissance, ses parents rentrent à Milan où son père travaille. Ses parents tiennent beaucoup à ce que leur fils ait une formation intellectuelle la meilleure possible et son père insiste sur sa docilité, disant : « on ne peut atteindre la docilité envers le Seigneur sans s’entraîner à la docilité envers ses supérieurs légitimes. A cet égard, Carlo bénéficiait d’une grâce très spéciale. En effet, depuis tout petit, quand je le grondais pour quelque raison que ce soit, il se montrait immédiatement obéissant et soumis, sans montrer de rancune, même s’il avait une personnalité forte et très vivante ». Très jeune, il a un secret dans son cœur : à 4 ans et demi, il demande à ses parents de recevoir Jésus dans la communion, il fera sa première communion, à 7 ans, alors qu’il aurait dû attendre davantage mais ses parents ont su « écouter la soif intérieure de son âme de et lui ont permis de s’approcher de l’autel pour recevoir Jésus ».

A partir de ce jour, Carlo va à la messe quotidiennement et se fait accompagner par sa mère ou sa grand-mère, ramenant ainsi ses parents à la pratique religieuse. Sa mère dira « J’allais à la messe jusqu’à l’âge de 10 ans. Puis stop. Par réaction. Mon mari pratiquait jusqu’à l’entrée à l’université. Puis stop. Grâce à Carlo, j’ai approfondi ma foi et je me suis de nouveau approchée de l’Eglise. Ma vie de prière était très pauvre. J’ai alors rencontré un prêtre à Bologne qui m’a conseillé d’étudier la théologie ». Ce retour à la pratique religieuse de ses parents est l’un des premiers fruits de Carlo.

C’est donc à Milan qu’il va grandir et aller à l’école, où il se montre vif et joyeux, entouré de camarades avec qui il mène la vie d’un jeune de son âge. Sur le chemin de l’école, il s’arrête souvent pour parler avec les concierges des immeubles devant lesquels il passe ; il donne chaque jour une pièce de monnaie à un chômeur qui quêtait à la porte d’une église. Dans sa paroisse, il aide à la distribution de soupe pour les pauvres. Petit à petit il devient catéchiste, « il a conscience que la foi se nourrit et se renforce en la vivant ». Sa maman raconte qu’il disait : « Les personnes sont comme endormies dans leur conscience. Les gens vont à la messe sans se rendre compte que Jésus est vraiment présent ; si nous avions la foi en l’Eucharistie, les églises seraient pleines ». Avec ses amis au collège, il se montre très généreux toujours prêt à aider ceux qui ont des difficultés. Comme tous les garçons de son âge, il joue au foot, est passionné de ski, aime les animaux, la nature. Il devient très compétent en informatique mais il perçoit rapidement tous les dangers d’internet : isolement, consultation de sites pornographiques, addiction aux jeux vidéo… Il mettra souvent en garde ses amis sur ces tentations.

L’informatique au service de la foi

A quatorze ans, Carlo entre au lycée de l’Institut Léon XIII à Milan tenu par les Jésuites. Il met ses compétences en informatique au service du lycée et de ses camarades. Il voit internet comme un moyen d’évangélisation de ses contemporains et crée un site sur les miracles eucharistiques qui ont eu lieu au cours des siècles et qui le passionnent ; ce site existe toujours et est traduit en plusieurs

langues. D’une grande ferveur à chaque eucharistie auquel il participe, il prend aussi le temps de faire un moment d’adoration du Saint-Sacrement et obtient de ses parents que la famille se consacre au Sacré-Cœur et offre communion et sacrifices « pour réparer les indignités que Jésus reçoit dans le sacrement de son amour » comme le Seigneur l’a demandé à Ste Marguerite-Marie Alacoque à Paray-le-Monial. Il entraîne ses parents à visiter les lieux des miracles eucharistiques et déclare : « L’Eucharistie c’est l’autoroute vers le Ciel » et aussi : « Plus nous communierons, plus nous deviendrons semblables à Jésus et, déjà sur cette terre, nous aurons un avant-goût du paradis ». Dans ses temps d’adoration il prie beaucoup pour les prêtres dont il disait « les prêtres étant les mains mêmes de Jésus doivent témoigner avec enthousiasme et doivent être eux-mêmes des modèles lumineux et non des répétiteurs automatiques d’un rite liturgique dans lequel ils ne mettent pas leur propre cœur et duquel ne transparaît pas leur propre foi en Dieu ».


Peu à peu, il prend l’habitude de se confesser chaque semaine et encourage ses camarades à l’imiter avec des expressions imagées : « le plus petit défaut nous tient ancré à la terre comme les ballons qui restent maintenus vers le bas grâce au fil que nous avons dans la main » ou encore « la montgolfière pour s’envoler vers les hauteurs a besoin de se délester de ses poids, tout comme l’âme, pour s’élever vers le Ciel a besoin d’enlever même les plus petits poids que sont les péchés véniels ». Il pense souvent aux âmes du purgatoire, et est convaincu que l’aide la plus efficace, que l’on puisse apporter aux défunts, est d’assister à la messe à leur intention pour les délivrer du purgatoire. Avec ses parents, il se rend à Fatima où il médite les apparitions de la Vierge et particulièrement le message sur l’enfer. Il prend ainsi l’habitude de réciter le Rosaire dont il dira : « Après la Sainte Eucharistie, le Saint Rosaire est l’arme la plus puissante pour combattre le diable ».

Carlo est attiré par les apparitions de la Vierge dans le monde et ouvre un site informatique pour faire connaître les sanctuaires marials disant : « les miracles réalisés par la Vierge Marie pendant ses apparitions sur la terre peuvent être d’une grande aide pour faire grandir la foi de tant de personnes ». Il vient en France, où il se rend à la Chapelle de la médaille miraculeuse rue du Bac, ainsi qu’à Lourdes, à Notre Dame du Laus, à l’Ile-Bouchard. Tous ces pèlerinages renforcent son affection et sa confiance dans la Vierge et il confiera : « l’amour, que la Sainte Vierge a pour nous tous, me fait beaucoup espérer ».


Vers le Ciel

A quinze ans et demi, Carlo tombe malade. Le médecin pense d’abord à une angine mais très vite les examens révèlent une leucémie aigüe. Lorsqu’il entre à l’hôpital, il dit à sa maman : « je ne sortirai plus d’ici ». Malgré une intuition de sa mort prochaine, Carlo prie pour sa guérison tout en s’abandonnant à la volonté de Dieu. Il demande à ses parents d’être enterré à Assise où il aimait aller passer des vacances et prier St François. Lorsque son état s’aggrave subitement il dit : « Je suis fait pour mourir. Depuis la naissance, notre destin terrestre est écrit : nous sommes tous appelés à monter sur le Golgotha pour y prendre notre croix ».

Il offre sa vie pour le Pape car il a été profondément ému par le message de la Vierge à Fatima sur les grandes souffrances du Pape. Son état s’aggravant de plus en plus, il dit à ses parents : « je meurs serein parce que j’ai vécu ma vie sans en gaspille,r même une minute, pour des choses qui ne plaisent pas à Dieu ». Tombé dans le coma, Carlo meurt le 12 octobre 2006. Une foule immense se presse à ses obsèques témoignant de son rayonnement.

Loïcke du Boberil

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